Se faire coacher par une IA

. . . Sérieux ?!

Dernière mise à jour: 29 novembre 2024
se faire coacher par une Intelligence Artificielle: une homme et un robot face à ace devant une table buvant du café

On voit paraitre de plus en plus d’articles vantant les capacités de coaching d’une IA. Promesses de conseils rapides, analyses précises, et pseudo-compassion à la clé. Mais confier vos doutes, vos ambitions ou vos blocages à une machine ? Sérieusement ?

Le coaching, le vrai, c’est un être humain en face de vous, qui capte vos silences, ressent vos hésitations et vous pousse à avancer là où vous n’auriez jamais pensé, osé, aller. Pas de recette toute faite, pas de réponses en kit. Juste une vraie connexion, des questions qui touchent juste, et surtout, un accompagnement qui résonne avec qui, et ce que, vous êtes.

Alors, se faire coacher par une IA ? Franchement ?

Empathie : ce que l’IA ne ressentira jamais

IA, empathie impossible: une main humaine se tendant vers une main d'un androïde

Vous confier à une IA pour parler de vos doutes, de vos ambitions ou de vos blocages ? Sérieux ?

Une machine qui analyse vos réponses de manière totalement froide, sans profondeur, basé sur des règles syntaxiques ? Les IA d’aujourd’hui, en fait des « LLM« , pour Large Language Model, ne sont pas autre chose.

Le coaching, le vrai, c’est tout sauf ça. C’est une connexion. Un coach humain capte vos silences, ressent vos hésitations et ajuste son approche à ce que vous vivez dans l’instant. Il reflète vos émotions, vos forces, et parfois vos contradictions, d’une manière qui résonne avec vos émotions et qui donne envie d’avancer. C’est cette empathie, cette capacité à écouter avec le cœur autant qu’avec la tête, qui rend l’expérience unique. Pas de conseils génériques ou statistiques, mais un feed-back qui touche juste.

Mais surtout, un coach humain est là, présent. Ce n’est pas du virtuel, c’est quelqu’un qui vous soutient réellement, qui crée un espace où vous vous sentez compris et encouragé. Car au fond, le coaching, c’est une danse. Une danse où coach et coaché avancent ensemble, en rythme et synchronisé, dans une relation humaine, sincère et pleine de sens.

Et c’est justement ce que l’IA n’aura jamais : ce cœur, cette empathie, cette capacité à vraiment comprendre ce que vous pouvez ressentir.

Le non-verbal : savoir lire entre les lignes

Une IA ne sait pas lire entre les lignes: dessin d'un robot lisant un livre

Le coaching, ce n’est pas juste ce que vous dites, c’est aussi tout ce que vous ne dites pas. Les silences, les gestes, les regards, tout ce qui parle sans quel’on s’en rende compte. Ces signaux non verbaux, souvent inconscients, en disent parfois bien plus long que les mots.

L’IA ? Aussi performante soit-elle, elle reste aveugle à ces subtilités. Elle ne capte rien. Pas une tension dans votre voix, pas un malaise ou une fragilité. Elle ne répondra que par rapport aux mots que vous aurez verbalisés.

Un coach humain, lui, capte chaque détail. Il lit entre les lignes, perçoit ce que vous ne dites pas, et ajuste son approche en fonction de ce qu’il ressent. Il sait que vos gestes, votre posture, ou même un silence, en disent beaucoup. Parce qu’au final, ce qui fait la différence, c’est l’écoute vraiment humaine.

Le coaching, ce n’est pas juste ce que vous dites, c’est aussi tout ce que vous ne dites pas. Les silences, les gestes, les regards, tout ce qui parle sans quel’on s’en rende compte. Ces signaux non verbaux, souvent inconscients, en disent parfois bien plus long que les mots.

L’IA ? Aussi performante soit-elle, elle reste aveugle à ces subtilités. Elle ne capte rien. Pas une tension dans votre voix, pas un malaise ou une fragilité. Elle ne répondra que par rapport aux mots que vous aurez verbalisés.

Un coach humain, lui, capte chaque détail. Il lit entre les lignes, perçoit ce que vous ne dites pas, et ajuste son approche en fonction de ce qu’il ressent. Il sait que vos gestes, votre posture, ou même un silence, en disent beaucoup. Parce qu’au final, ce qui fait la différence, c’est l’écoute vraiment humaine.

Une IA ne sait pas lire entre les lignes: dessin d'un robot lisant un livre

Zone de confort : là où commence le vrai coaching

Zone de confort d'un coaching: une route goudronnée, "Clear Zone" peint par dessus en jaune

Le coaching, cela commence toujours par l’établissement d’une zone de confort partagée. Pas celle où l’on reste bien au chaud à ne rien faire, mais celle où coach et coaché se sentent alignés, en confiance. C’est comme cela que l’on crée un espace où tout peut être abordé, en sécurité.

Et si cela n’est pas possible, alors il vaut mieux envisager une autre solution. C’est ainsi qu’un jour, face à un prospect avec lequel je ne me sentais pas aligné, j’ai pris cette décision importante : lui recommander un autre coach. Parce qu’un coaching efficace repose sur une relation authentique. Si l’un des deux n’est pas pleinement à l’aise, il vaut mieux passer la main.

Mais attention, cette zone de confort n’est pas une destination. C’est un tremplin. Imaginez un manager qui refuse de déléguer parce qu’il a peur que les choses tournent mal. Une IA lui dirait peut-être: « Répartissez mieux vos tâches ». Ok, mais ça ne règle rien. Un coach humain, lui, irait gratter : « Qu’est-ce qui te fait si peur dans le fait de lâcher prise ? ». Et là, on sort doucement de la zone de confort, mais toujours en sécurité.

Jouer avec cette frontière entre confort et dépassement, c’est tout l’art du coaching. Et c’est aussi ce qui rend l’accompagnement humain irremplaçable. Parce qu’une Intelligence Artificielle ne peut pas ressentir, ajuster ou vous accompagner là où vous n’êtes jamais allé… et elle non plus, par définition.

Naviguer dans les paradoxes : réconcilier l’inconciliable

Le coaching, savoir naviguer dans les paradoxes: une figure impossible de triangle imbriqués

En coaching, les paradoxes, c’est le quotidien. Vouloir être un leader inspirant tout en ayant peur de perdre le contrôle.

Chercher l’équilibre entre vie pro et vie perso, mais culpabiliser avec le sentiment de ne pas donner assez, ou trop, à l’un ou à l’autre. Vouloir plus de responsabilités, mais avoir le sentiment de n’être pas à la hauteur.

Ces contradictions ne sont pas des impasses. Au contraire, elles sont souvent des opportunités pour avancer, à condition de savoir comment les explorer.

Là où une IA chercherait à « résoudre » ces paradoxes en vous faisant choisir une option – « Soyez plus direct » ou « Soyez plus à l’écoute » – un coach humain ouvre un espace pour que ces opposés coexistent. Être ferme ET bienveillant, par exemple.

En coaching, les paradoxes, c’est le quotidien. Vouloir être un leader inspirant tout en ayant peur de perdre le contrôle.

Chercher l’équilibre entre vie pro et vie perso, mais culpabiliser avec le sentiment de ne pas donner assez, ou trop, à l’un ou à l’autre. Vouloir plus de responsabilités, mais avoir le sentiment de n’être pas à la hauteur.

Ces contradictions ne sont pas des impasses. Au contraire, elles sont souvent des opportunités pour avancer, à condition de savoir comment les explorer.

Là où une IA chercherait à « résoudre » ces paradoxes en vous faisant choisir une option – « Soyez plus direct » ou « Soyez plus à l’écoute » – un coach humain ouvre un espace pour que ces opposés coexistent. Être ferme ET bienveillant, par exemple.

Le coaching, savoir naviguer dans les paradoxes: une figure impossible de triangle imbriqués

Le rôle du coach n’est pas d’éliminer les contradictions, mais d’aider à les comprendre et à les intégrer. Le coach vous accompagne pour comprendre ces tensions, explorer vos peurs, et voir comment elles peuvent être transformées.

Réconcilier des paradoxes, c’est apprendre à les apprivoiser, à en faire des forces plutôt que des blocages. Et ça, c’est tout l’art d’un coaching humain.

Un pas devant : là où l’IA ne peut aller

Une IA ne peut pas guider: paire de pieds au bout d'une passerelle donnant dans le vide

Un bon coach, c’est un guide. Il avance avec vous, mais toujours légèrement devant. Pas pour imposer une direction, mais pour éclairer le chemin, anticiper les obstacles, poser les bonnes questions et ouvrir des perspectives que vous n’auriez peut-être pas envisagées.

Imaginez une jeune cadre face à une promotion. Tout semble parfait : plus de responsabilités, un meilleur salaire et des horaires flexibles. Pourtant, elle hésite. Une IA analyserait les faits et confirmerait, ou pas, que cette promotion est une « bonne décision ». Mais un coach humain capterait l’hésitation, ressentirait les doutes. « Qu’est-ce qui te freine vraiment « , « Qu’est ce qui te vient à l’esprit quand tu penses à cette promotion ? », « Si tu te sentais totalement libre, quelle serait ta première idée ? ».

Ce n’est pas juste une décision à prendre, c’est une exploration pour comprendre ce qui compte vraiment dans ce choix. Peut-être qu’elle aspire à un rôle plus aligné avec ses valeurs, qu’elle craint de sacrifier son équilibre de vie ou simplement, qu’en fait, elle se trouve bien là où elle est. Et que le problème est peut-être ailleurs.

Être un pas devant, c’est ça : guider sans diriger. Aider à voir plus loin, tout en apprenant à faire confiance à vos propres ressentis, votre propre intuition. Et c’est cette confiance en soi, au final, qui fait toute la différence pour aller de l’avant. Et ça, aucun algorithme ne pourra jamais la donner.

Le coaching: avant tout un processus humain (du moins pour l’instant…)

Une IA comme coach: image d'un cyborg, créature à moité machine et à moitié humain

Alors, se faire coacher par une IA… pourquoi pas. Mais si ce que vous cherchez, c’est une vraie transformation, une expérience qui vous pousse à progresser tout en respectant vos nuances et vos valeurs, il n’y a pas photo : seul un coach humain peut vous l’offrir.

L’IA, les « LLM » d’aujourd’hui, basée sur des calculs statistiques, peut certes analyser, compiler des données et fournir des réponses extrêmement rapidement, avec même un air de pseudo compassion en prime. Mais c’est avant tout un processus mathématique, froid, sans réelle compréhension des paradoxes humains, de notre complexité à tous. Un coach humain, lui, capte vos silences, vos émotions, votre sensibilité. Il vous aide à incarner le changement et vous guide là où vous n’avez jamais osé explorer. C’est un compagnon de route, un guide toujours à votre côté, synchronisé avec vos pas, prêt à poser les bonnes questions, su les vrais sujets, au bon moment, pour vous permettre d’aller plus loin.

Alors, la prochaine fois que vous pensez au coaching, poser-vous cette question : voulez-vous un algorithme qui vous « comprend »… ou quelqu’un qui « ressent » ce que vous vivez ? La différence est là. Et c’est là que se trouve la vraie clé du changement.

PS: Si vous avez un coach et que vous ne voyez pas de différence d’avec une IA, un conseil: cherchez en peut-être un autre 😉

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